10 ans après nous en sommes à plus de 93 000 photo d'enfants .
Des garçonnets, des fillettes, des pré-ados.
Parfois, des bambins de deux ou trois ans.
Certain porte encore des couches.
Visages insoutenables.
Le tableau de chasse de trafiquants pervers. Photos récentes ?
S’agit-il d’enfants disparus depuis des mois, voire des années ?
Mineurs, étrangers clandestins échappant au maillage de leurs parents ou des services sociaux et des éducations nationales ?
Progénitures prostituées avec le consentement de leurs parents ? Qui sont-ils ?
C’est peu dire qu’ils sont en danger. Sur de nombreux clichés,
on lit la souffrance, la peur.
Parfois un regard révulsé ou vitreux nous glace.
La jeune victime est-elle droguée ?
Est-elle encore en vie ? On découvre aussi des scènes de tortures…
Ces portraits font de nous les témoins d’un massacre,
dans une indifférence institutionnelle presque totale.
La chasse aux immigrés clandestins est une priorité.
Le démantèlement des réseaux pédophiles ne l’est pas,
dans aucun des pays européens.
Certes, les déclarations officielles abondent lorsqu'une affaire de pédophilie défraie la chronique.
Il s’agit alors de s’indigner et de rassurer l’opinion publique.
Mais les actes ?
Réalisé en 2000 par la police hollandaise, cet album de photos reste confidentiel, pour ne pas dire inexploité. Il contient pourtant les portraits de 14 pédophiles qui ont eu l’imprudence de se laisser filmer ou photographier en action. Qui sont ces violeurs ?
Pourquoi ne sont-ils pas activement recherchés ?
Les 470 visages d’enfants sont certes de qualité inégale, mais permettent souvent une identification précise. Parfois, c’est moins évident. Images floues, extraites de vidéos pédophiles. Inexploitables et trop anciennes, affirment certains enquêteurs. Étonnant renoncement. Les familles seraient parfaitement capables d’identifier leurs enfants disparus, même depuis plusieurs années.
Ce document démontre que le phénomène pédophile ne peut se réduire à la juxtaposition de faits isolés.
Il est massif. La police hollandaise a établi ce répertoire photographique
à partir d’un cédérom contenant plus de 10 000 images ou séquences pornographiques,
appartenant à un pédophile néerlandais domicilié à Zandvoort, Gerrit Ulrich.
Lequel a été assassiné en juin 1998 en italie.
Le pédophile assassiné, l’enquête a été vite arrêtée.
Les autorités néerlandaises ont même conclu, en avril 1999, que " la présumée filière " Zandvoort était " une piste vaine " et " qu’il n’existait aucune preuve directe de la production de pornographie enfantine à Zandvoort ". Autrement dit, Gerrit Ulrich n’aurait été qu’un amateur solitaire de " fruits verts ".
Les pédophiles récidivistes forment un microcosme.
Le non-démantèlement d’un réseau préfigure l’apparition d’une nouvelle filière. Les enfants, mais aussi les images de leurs viols et de leurs supplices, se vendent très cher. Selon l’expression d’un juge belge " la pédophilie, c’est d’abord le jouet des riches ". Un jouet devenu hyper sophistiqué. En deux décennies, on est passé de la photo à la vidéo puis aux flux d’images sans frontières sur Internet, avec une demande croissante d’images d’enfants de plus en plus jeunes, certains portent encore des couches.
Pourquoi un tel silence autour des réseaux pédophiles ?
L’omerta qui protège aujourd’hui les organisateurs de réseaux prépare les crimes!
10 ANS APRÈS OU EN SOMMES NOUS SUR CE FICHIER NOMMÉE "LE FICHIER DE LA HONTE" Karl Zéro et Serge Garde, le journaliste qui a révélé l'existence du fichier en 2000 dans le quotidien l'Humanité, ré-ouvrent ce dossier particulièrement troublant.
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