vendredi 16 décembre 2011
KRIPTEN Réseau
Encore des personnalités accusées de pédophilie dans une institution française, qui ont été blanchies sans jugement par une cabale judiciaire contre celui qui a exposé le dossier. Le magistrat déculotté est-il dans les parages?
Le Brigadier Chef Verdi avait la cote : 18.5/20, notamment pour avoir informatisé son service, à la police de Cannes. En été 2001, il rédigea un rapport sur une pensionnaire des Orphelins d’Auteuil, noble institution à qui la justice française confie 9000 jeunes, qui se plaignait d’abus sexuels de divers notables, parmi lesquels un ami de Bernard Brochand, le Maire de Cannes. La France venait d’être frappée par l’attention des médias apportée au dossier Zandvoort, soit 88 539 photos d’abus d’enfants, connexe à plusieurs scandales de pédophilie impliquant des institutions françaises et des hauts magistrats, dont l’un qui figure déculotté au fichier.
Peu après avoir transmis son rapport à sa hiérarchie, Patrice Verdi rencontra Mr et Mme Raca, un couple de petits vieux, particulièrement sympathiques, qui faisaient l’éloge de la Police de Cannes et des institutions de la République Française. Ils lui offraient 3000 euros pour effectuer à Paris, en dehors de son territoire, une enquête sur Patrick Beynes, le fiancé de leur fille Fabienne. Ils souhaitaient savoir s’il figurait au STIC, (Système de Traitement des Infractions Constatées), une base de données qui aligne les noms de millions prévenus et victimes et d’où, selon le Syndicat de la magistrature, nul n’est certain de disparaître, même au cas où les tribunaux ne trouvent aucun coupable. Le STIC venait d’être légalisé en toute confidentialité après avoir été accessible durant 6 ans en toute illégalité, quand Patrice Verdi demanda à un ami de le consulter. Le fiancé avait effectivement un casier judiciaire, mais les gentils petits vieux ont accusé le Brigadier Chef d’escroquerie avant de disparaître. Cela suffira à marquer la fin de sa carrière.
L’extraordinaire, est que plusieurs montages identiques ont été réalisé pour ruiner Marcel Vervloesem, après qu’il ait exposé le fichier Zandvoort. La seule différence est que ne parvenant pas à coincer son citoyen, la justice belge lui a rajouté des viols et a décuplé les fautes de procédure pour l’envoyer en prison, en dépit des preuves médicales de son innocence.
Michel Valiergue, l’avocat de Patrice Verdi, lui assura que le dossier était vide. Le STIC n’avait pas porté plainte et il serait libéré dans les deux heures, selon lui, mais le policier a été incarcéré dans le quartier de haute sécurité de la prison de Draguignan, durant 44 jours. Quand son propre avocat signa une injonction thérapeutique visant à le faire interner en psychiatrie pour avoir demandé à un copain de consulter un casier judiciaire, Patrice Verdi comprit qu’il s’agissait avant tout d’anéantir la crédibilité du procès-verbal exposant les notables de Cannes avec les Orphelins d’Auteuil. Par chance, le Professeur Roure, expert psychiatre auprès de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, s’y opposa et le déclara sain d’esprit.
Patrice Verdi demanda à Mme Maugendre, magistrat instructeur, d’enquêter sur les liens entre les persécutions et l’embarrassante affaire de pédophilie. Il lui demanda aussi d’enquêter sur les qualités et aptitudes morales exceptionnelles du Procureur Doumas, en matière de classement vertical de dossiers impliquant des personnalités, mais en vain.
Le Brigadier Chef n’a pas pu récupérer son poste, malgré une décision de justice et une commission disciplinaire qui lui reconnaissent la présomption d’innocence. Le Maire de Cannes eut l’originalité d’émettre des fiches de paye farfelues, où son septième échelon disparut. Cinq ans plus tard, il le radia de la police, le tribunal des référés refusant d’annuler une faute de procédure, jugeant qu’il n’y avait pas d’urgence. Les procédures normales sont frappées de manoeuvres dilatoires.
Laissé sans les moyens de subvenir aux besoins de sa famille, Patrice Verdi a eut la chance que ses parents aient pu l’accueillir, avec femme et enfants. Entre-temps, la quatrième chambre du Tribunal Administratif de Nice est dessaisie de l’affaire, qui pour raisons inconnues est confiée à la septième chambre, qui traite avec la troisième chambre, tous les dossiers singuliers le concernant. Entre-temps, la quatrième chambre du Tribunal Administratif de Nice est dessaisie de l’affaire, qui pour raisons inconnues est confié à la septième chambre, qui traite avec la troisième chambre, tous les dossiers singuliers le concernant. Patrice Blanc, Président du Tribunal, lui a signifié qu’un Moyen d’Ordre Publique rend irrecevable tout moyen de défense enregistré plus de deux mois après la saisine du Tribunal. En résumé, un dossier qui met des années à être jugé afin d’accorder le minimum vital prévu par les lois européennes, peut devoir être objet de nouvelle procédure tous les 2 mois pour faits nouveaux !
Michel Valiergue est devenu bâtonnier et ne trouve pas d’avocat pour assurer l’égalité des armes à son ancien client. Il a l’originalité de défendre un éditeur, déjà condamné pour faillite frauduleuse et escroquerie, à qui son ancien client repproche le vol de sa propriété intellectuelle.
René Leporc, alias René Delerins, tenait une maison d’édition avec Michèle Mercier, allias “Angélique”, célèbre actrice française, depuis Chevalier des Arts et Lettres. Patrice Verdi a conclu avec René Leporc un contrat lui assurant un bénéfice de 10% de droits d’auteur de son livre “le serment d’hypocrite”, en 1997. L’éditeur disparut avec l’unique copie du contrat, sous prétexte de le faire enregistrer chez un notaire et la maison d’édition ferma.
René Leporc a été condamné en 2008, à 18 mois de prison ferme et 150 000 euros de dommages et intérêts, pour n’avoir laissé que des dettes à Michèle Mercier, en dépit du succès de “Merveilleuse Angélique ” et “Angéliquement Vôtre”, vendu dans toutes les gares. Patrice Verdi découvrit alors, que son livre était en vente dès 1997, sous le numéro ISBN original, sans qu’il n’ait perçu le moindre droit d’auteur. La vente d’une nouvelle édition sur les sites Internet de la FNAC, CHAPITRE et AMAZON, a simplement été suspendue, donc sans plus de possibilité produire des droits d’auteur accessibles.
La violation systématique des dispositions fondamentales du droit international en matière de minimum vital et d’indigence, fait apparaître le sceau du réseau, comme partout:
Le Conseil Général, chargé d’assurer que chaque citoyen puisse accéder aux mêmes services et bénéficier des mêmes droits, refuse à Patrice Verdi le Revenu Minimum d’Insertion et lui réclame un dit indu de paiement de 686,66 euros.
Le Receveur Percepteur Municipal, qui contrôle la gestion financière des fonds publics français, lui réclame 5 336,07 euros pour des raisons farfelues, sachant qu’il ne perçoit que le minimum légal insaisissable, lui permettant tout juste de couvrir ses soins de santé.
A présent, l’administration chargée “d’optimiser le fonctionnement du système de soins en y plaçant le médecin traitant au cœur”, lui coupe ses dernière ressources, parce qu’une attaque cardiaque l’a mené aux urgences d’un hôpital, plutôt qu’à une convocation dans leur bureau.
Ironiquement, une employée des “Orphelins d’Auteuil” (l’institution qui n’a pas jugé utile de demander une enquête sur les faits que la jeune fille avait exposé à Patrice Verdi), a porté plainte pour agressions sexuelles et harcèlement moral et sexuel de sa supérieure hiérarchique. La direction s’est contentée de muter les deux femmes dans deux établissements différents, après le dépôt de la plainte !
Jacqueline de Croÿ – 25 août 2009
PEDOPHILIE ET RESEAU SATANISTE KRIPTEN
Incroyable, donc faux ?
Ce n’est pas la première fois que des adultes ou des mineurs affirment avoir participé ou assisté à des viols collectifs d’enfants quis’achevaient par leur mise à mort. Aucune enquête digne de se nom n’a été menée pour vérifier le bien-fondé de ces déclarations, en fonction d’un dogme effarant : c’est incroyable, donc c’est de l’affabulation. Sans se demander, par exemple, comment des mineurs très jeunes pouvaient inventer des scènes (et pourquoi l’auraient-ils fait ?) qui ressemblent fort à ce que nous savons des messes noires. Voici quelques extraits de témoignages qui sont restés méprisés par la justice. Nous avons simplement changé les prénoms de ceux qui ont voulu briser le silence : Fabrice, cinq ans, évoque les cérémonies aux quelles son père l’emmenait :
Question : " Y avait-il d’autres enfants dans ces réunions ? "
" Oui. "
" Et quel âge avaient-ils ?"
" Oh, je sais pas, moi. De deux jusqu’à quinze ans, parce qu’àquinze ans, ils les tuaient. Ah, j’ai oublié de dire cette partie. Un jour, ils m’avaient montré un enfant qui était mort, qui avait quinze ans, et il était dans un genre de truc que tu mets dans les cimetières, tu sais, ce genre de boîte que tu mets les gens dedans, tu fermes la boîte et tu les mets dans le cimetière. "
" Et est-ce que tu connaissais cet enfant ? "
" Non, mais après, ils m’ont dit quand tu auras quinze ans ce sera pareil pour toi. "
" Est-ce qu’ils t’ont dit pourquoi ? "
"Non, mais j’ai compris pourquoi. Parce qu’ils tuent chaque enfant juste qu’il sont quinze ans, parce qu’après il y a un drôle de truc qui est ? ? ? ? ? ?. " " Combien d’adultes étaient dans ces réunions, à peu près ? "
" · peu près, j’sais pas, moi. Y en a dans les quinzaine, vingtaine, douzaine ou onzaine. "…" J’avais pas parlé (à ma mère) parce qu’ils avaient dit qu’ils allaient me tuer si je parle. "
" Ça t’a fait peur, quand ils t’ont ditça ? "
" Oui. Et C. m’avait attaché pour que M. puisse me taper. "
" Est-ce que M. t’a tapé ? "
" Oui, et l’électricité aussi "
" Où est-ce qu’il t’a tapé ? "
"Sur la tête ."
Malgré les nombreux certificats médicaux qui attestent des violences subies par Fabrice, un jugement imposera un droit de visite au père. Condamnée à de la prison ferme pour non-présentation d’enfant, la mère a fui avec son fils à l’étranger.
Autre affaire. Paul, douze ans, dénonce plusieurs membres de sa famille agissant au sein d’un groupe sectaire, de tendance sataniste :
" Ma marraine est entrée avec un bébé de quelques mois et elle l’a donné au grand-père. Le grand père a fait passer le bébé et il m’a donné un grand couteau avec des signes comme des lettres en bâton. Il m’a pris la main et il dirigea le couteau vers le bébé et on a tué le bébé. Il a récupéré le sang et nous l’avons bu un à un. Le grand-père m’a emmené dans l’ancienne maison de sa mère. Il a posé le bébé sur le lavabo en pierre et a repris le même couteau qu’il avait pris pour la cérémonie du sacrifice, il a récupéré une fois encore le sang et a commencé à découper l’enfant.".
La soeur de Paul, Mélanie, treize ans, dit avoir été témoin de scènes semblables :
" Ils ont attaché un enfant sur une chaise. Ils ont mis un bandeau sur la bouche de l’enfant pour l’empêcher de crier. Ils m’ont dit de faire bouillir de l’eau (elle cite le nom des adultes présents) pour le brûler. B. regardait, prit une ceinture et frappa l’enfant avec. Ils l’ont violé. Tout ceci était filmé par J. J’ai assisté à des tortures, il y avait comme enfant N., une petite fille brune, un petit garçon et un petit garçon brun. "
Les enquêteurs ont estimé "qu’il se pourrait que (les enfants) aient alors inventé cette histoire guidés par les réflexions de leur mère". La parole des enfants niée, l’affaire a été ramenée à un banal conflit parental pour la garde des enfants. Seule une enquête digne de ce nom aurait pu permettre d’écarter l’hypothèse d’une secte criminelle.
Même incrédulité lorsque Farid, un jeune adulte d’origine algérienne, évoque le calvaire qu’il a subi à l’âge de onze ans. Dragué sur la Foire du Trône, il est invité à des jeux de rôles par un individu déjà condamné pour attentat aux meurs sur mineur. Piégé, il devient l’esclave sexuel des membres au sein d’un groupe baptisé " Alliance Kripten ", qui se réunit en sous-sol dans le quartier Saint-Lazare. Fouetté, brûlé à l’acide, Farid se retrouve aux urgences, à l’hôpital. 2 500 cm2 de sa peau sont brûlés au 3e degré. Menacé de mort, il n’a pas parlé avant d’être majeur. Aujourd’hui, il évoque ses jeunes compagnons de souffrance. Deux auraient été tués au cours de cérémonies en Belgique. Le réseau Kripten rayonnerait sur la France et le Benelux. Farid dit : " Je sais que la secte existe toujours sous un autre nom. Je sais qu’aujourd’hui d’autres enfants sont toujours prostitués à Paris. " En 1986 et 1988, plusieurs victimes du réseau Kripten ont porté plainte. Certaines ont parlé de Farid. L’affaire a été classée sans suite.
En marge de l’affaire Dutroux, en Belgique, le témoin X1 (voir ci-contre), Régina Louf, a révélé le calvaire de Christina Van Hees, une jeune fille, violée et torturée à mort en 1984 par un groupe d’adultes, dans une champignonnière. Prostituée dès son plus jeune âge, Régina, elle-même mineure, dit avoir été contrainte de participer au meurtre. Elle a donné aux enquêteurs des détails inédits sur le crime. Les restes calcinés de la victime ont été retrouvés dans la champignonnière. Mais Régina Louf a été déclarée folle et le meurtre de Christina Van Hess reste impuni.
En France, l’une des enfants identifiées sur le cédérom pédocriminel de Zandvoort (révélé par l’Humanité le 24 février 2000), aujourd’hui adulte, affirme avoir été contrainte de participer au meurtre d’un bébé, au cours d’une cérémonie sataniste. Une enquête serait en cours.
S. G.
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